Je me réveille dans ma chambre, dans mon lit. Le matelas est un futon occidental de deux places, en latex et noix de coco. Je me lève doucement et me dirige comme une automate vers l'un des sacs qui inondent ma chambre : un cube de papier d'une vingtaine de centimètres de haut pour dix de large, marqué d'un sobre Shin Osaka Airport Duty Free Shop. Je le secoue un peu pour l'ouvrir et récupère un emballage plastique mal fermé, que je m'empresse de décoller. Du tissu noir en tombe. Je déplie le yukata et une minute plus tard, j'y noue l'obi trouvé cousu à l'intérieur d'une manche.
Je sors de la pièce à pas lents. Dehors, les lampadaires éclairent le parc de Maisons-Laffitte, encore plongé dans la nuit et le sommeil. Parvenue dans le salon, les yeux vaguement en face des trous, j'allume mon ordinateur. Bordel. 5h40.
C'est donc vétue d'un kimono d'été à motif de fleurs de cerisier que j'écris ces lignes, complètement dans le coltard et la musique de He's Beautiful tournant en boucle dans mon cerveau bien massacré par le décalage horaire.
D'ailleurs, puisqu'on est là, j'en profite pour ouvrir une 'tite faille spatio-temporelle ou deux, et rajouter deux-trois articles par ci par là. Comme je suis bon prince, ils seront signalés par la présence d'une étoile à cinq branches au graphisme épuré adroitement glissée en début de titre. Genre une étoile comme ça -> *. Sinon, les quelques strips que je veux faire sur mon voyages seront posté sur OkoNekoi. Parce que je n'ai plus un seul machin préparé à l'avance :D
Je sais, c'est mal cadré. Mais c'est trop riche quand même.
